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Helly, D. (1987). Les chinois à montréal, 1877-1951. Québec: Institut Québécois de Recherche sur la Culture. 
Added by: MIGRINTER (23 Jan 2015 16:20:48 UTC)
Resource type: Book
ID no. (ISBN etc.): 2-89224-084-0
BibTeX citation key: Helly1987a
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Categories: General
Keywords: accueil, associations, Canada (Québec, Chinois, commerce, communauté ethnique, histoire, Montréal), participation politique, pratique religieuse
Creators: Helly
Publisher: Institut Québécois de Recherche sur la Culture (Québec)
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cote    H 202
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Langue doc    fre
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Abstract     
À la fin du XIXe siècle, le quartier Saint-Laurent est habité, en proportions presque égales, par des personnes d’origine anglaise, irlandaise et canadienne-française et par quelques dizaines de personnes d’origine juive. Ces résidents sont pour la plupart des employés, des journaliers, des ouvriers, des artisants et des petits commerçants. Ces derniers oeuvrent dans de modestes boutiques et ateliers se clairsemant le long des rues intérieures du quartier où ils vendent des produits de leur travail artisanal (ébénisterie, forge, couture) ou de consommation courante (bois, viande, fruits, «marchandises sèches» et d’épicerie). Par contre, le boulevard Saint-Laurent constitue, à quelques îlots, un axe commerçant où se regroupent des magasins plus attrayants et les marchants cantonais tentent de s’établir près de cette artère commerciale de la ville. Ils choisissent tout d’abord la rue Lagauchetière pour ouvrir leurs épiceries, magasins généraux et maisons d’importation. Dans sa section comprise entre les rues Cheneville et Clarke, cette rue comprend des lots étroits et peu profonds que des propriétés de corps religieux (séminaire et école protestante) isolent certes les uns des autres, mais dont la location est peu onéreuse. En 1894, des marchands cantonais suspendent leurs enseignes dans la section de la rue Lagauchetière proche de Chenneville, puis entre 1895 et 1896, sur celle comprise entre les rues Saint-Urbain et Clarke où une compagnie chinoise, la Quong Wah Long Co., loue un emplacement appartenenant à l’Église presbytérienne. En 1897, une compagnie d’importation s’installe à quelques îlots sur la rue Bleury et deux autres apparaissent aux angles des rues Lagauchetière et Saint-Urbain. En 1915, le long de l’îlot de la rue Lagauchetière compris entre Saint-Urbain et Clarke, neuf des dix commerces en activité appartiennent à des Chinois.
De 1877 à 1951, quelques 4000 Chinois, de la Colombie-Britannique et de la Chine du Sud, immigrent au Québec. Installés pour la plupart à Montréal, ils développent un marché de services, celui de la blanchisserie; après saturation de ce secteur d’activité, ils s’engagent dans le domaine de la restauration. Une grande diversité de sorts, de projets et d’opinions oppose les Cantonais entre eux.
Après avoir reconstitué les cheminements de ces immigrés, l’auteure cherche à comprendre comment, en dépit de profondes différences, voir d’antagonismes, les Cantonais de Montréal ont pu former une communauté ethnique aussi monolithique, entretenant peu de rapports avec les populations d’autres origines, et semblant s’identifier à la société chinoise alors en plein effervescence.
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Notes     
Denise Helly. ill., cartes ; 23 cm.
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