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Bøås, M., & Hatløy, A. (2008). Child labour in west africa : different work - different vulnerabilities. International Migration, 46(3), 3–25.
Added by: MIGRINTER (30 Jan 2015 16:14:10 UTC) |
Resource type: Journal Article BibTeX citation key: Bs2008 View all bibliographic details ![]() |
Categories: General Keywords: conditions de vie, enfants, Ghana (Accra), Libéria, Mali (Bamako), pauvreté, scolarisation, Sierra Leone, travail Creators: Bøås, Hatløy Collection: International Migration |
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cote
eng
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Langue doc
revue
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Abstract |
[Editeur] Se basant sur des données recueillies dans quatre études portant sur les enfants des rues à Accra, au Ghana, et à Bamako, au Mali, sur les enfants et les jeunes qui travaillent à la production alluviale de diamants dans la région de Kono, en Sierra Leone, et sur les enfants victimes de la guerre dans la région de Voinjama, au Libéria , le présent article analyse les différentes stratégies économiques auxquelles recourent les enfants et les jeunes pour construire leur vie. Dans tous les cas, le travail des enfants est la conséquence de la pauvreté, du coût élevé des frais de scolarité et de l'attente des familles concernant les gains du travail des enfants. Les chiffres montrent que la présence des enfants à l'école est faible, qu'elle est au plus bas chez les enfants des rues et au plus haut chez les enfants de Voinjama qui sont récemment rentrés chez eux après la guerre. Tous les enfants sur lesquels porte le présent article vivent dans des conditions difficiles mais ceux qui travaillent dans des mines ou vivent dans la rue sont spécialement victimes de stress mental pour les premiers et de stress physique pour les seconds. Le type de travail qu'exige l'extraction alluviale de diamants est extrêmement difficile et répétitif. La vie d'un enfant des rues en Afrique de l'Ouest est aussi très difficile. C'est une vie dont seuls les plus forts et les plus courageux peuvent s'accommoder. Les plus chanceux sont les enfants qui sont revenus de la guerre. Ils ont survécu à la guerre civile au Libéria et leur famille ou leur réseau familial sont intacts. Les enfants dont parle la présente étude ne sont pas simplement des victimes passives de structures et d'actions qu'ils ne comprennent pas, mais aussi des personnes qui essaient de s'adapter à une situation dans laquelle l'éducation est moins accessible qu'auparavant. Confrontés à ces contraintes, les enfants, qu'ils travaillent dans l'extraction minière ou qu'ils vivent dans la rue, s'efforcent, par l'adoption d'une stratégie économique, de prendre les rênes de leur propre existence. L'étude indique aussi que les efforts déployés pour soutenir ces groupes devraient prêter une attention accrue au vécu des personnes en termes de travail et de migrations.
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